dimanche 6 septembre 2015

Coupure lyrique entre les lignes

Chers lecteurs,
 
   Je me fraye un chemin entre ces articles publiés, afin de passer sur un autre genre de publication : l'écriture. Une écriture personnelle que je vous offre à lire, à réfléchir, à vous inspirer ou à détruire de votre mémoire. Après tout, tous les mots ne font pas échos. L'écho du cœur, c'est bien cette résonance qui est à la source de mes écrits. Style en prose :rimes suivies ou plus souvent alternées, j'aime la forme qui est agréable et fluide à l'oreille et le fond qui fait parler les cœurs. Je m'essaie aux jeux de mots parfois, je jongle entre  onomatopées, paradoxe, oxymore, métaphore et j'en passe. A vous de les détecter, d'en apprécier la forme et le fond. A vos oreilles, à vos cœur et à votre esprit, mesdames et messieurs.
 

Dessin de : Laura Zombie

 
 
L'arme à l'oeil , un papier, un crayon et une feuille ...
 
Ce n’était pas mielleux, mais à mille lieues de ce que je pouvais imaginer, à mes yeux c'était encore mieux : cette saveur de nectar d'un amour pieux.
En ce début d’été où tout paraissait merveilleux, oscillait la menace amie de l’angoisse, que ce conte vacille, se taille en vrille et devienne périlleux...
Hélas d’un coup de brise-glace tu as brisé la glace, en l'espace d'un instant fugace.
Reflétant ces moments intenses et épars hors de l’espace-temps, pour finir dans le néant d'une impasse ouvrant droit à une mauvaise passe, en dehors de tout sentiment.
Indifférence totale, donne à l'âme une couleur pâle, le cœur pleure de cette torpeur qui l'empoigne et rend otage les yeux de larmes.
L'arme à l'œil, mes armes fidèles sont le crayon et la feuille. Offrant des exutoires personnels de ces écueils recueillis sous un linceul de rêveries.
La fureur en guise de poigne, je reprends d'une main ferme cette joie de vivre qui s'éloigne et cette volonté impalpable qui me fuit en cavale.
Incompréhension pertinente, questionnements incessants, tergiversations envahissantes : l'esprit emmêlé de pensées fuyantes, résultantes d'une désillusion fulgurante, se perd dans des élucubrations délirantes, créant un dédale mental, finalement inspirant.
BANG ! Je me relève et retire le glaive de cet élan naturel mis en état de grève et décide définitivement de faire une trêve à cet immobilisme mièvre.
Cette machination aliénante laisse place à une liberté effervescente; déployant un électron déboulant vers un nouvel horizon; traqué de casses gueules, de brèches et d'ascensions : expérimentations salvatrices, créatrices d'antidotes réparatrices.
 
 
 
Tel un phœnix qui renaît de ses cendres.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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